Il ne s'agit pas pour moi d'un problème d'évaluation, mais d'une mesure emblématique, symbolique et de portée philosophique. Tous les congrès de magistrats ou d'avocats auxquels je me suis rendu se sont prononcés à l'unanimité contre le dispositif des peines plancher. La question n'est pas de savoir s'il est efficace ou pas : le dispositif est clivant et j'y suis totalement opposé sur le plan philosophique.