Cet article est une forfaiture qui vise à cacher le véritable marqueur du texte, l'oubli total des victimes. Rien n'est prévu pour améliorer leurs droits, leur accompagnement ou leur information.
Les victimes sont une nouvelle fois les grandes oubliées de Mme la garde des Sceaux. Pourtant, il n'aurait pas été inutile d'utiliser les rapports de Mme Nieson, de M. Kaltenbach et de M. Béchu, ou encore de l'Institut pour la justice, qui ont tous formulé des propositions novatrices. Mais, ce texte étant marqué du sceau de la « théologie de la libération », selon le mot de M. Alain Bauer, rien ne pouvait être prévu pour les victimes. L'article 11, au contraire, insiste sur la nécessité d'anticiper la sortie des personnes condamnées à une peine de prison ferme.