Je souhaite entendre l'avis de la garde des Sceaux. En 1998, on m'avait promis des études : je les attends toujours. Alors que la loi italienne interdit l'emprisonnement des mères d'enfants de moins de quatre ans, la loi du 15 juin 2000 a seulement autorisé une libération conditionnelle pour les parents.
Pour la femme enceinte, comme le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, je plaide pour une suspension de la peine, car l'emprisonnement attente aux conditions de vie de l'enfant à naître. D'autre part, on ne peut accepter qu'une mère soit emprisonnée avec son bébé : je le répète, toutes les études ont démontré que cela avait de graves incidences sur la vie de l'enfant. La prison doit être proscrite pour la mère du troisième mois de grossesse jusqu'aux dix-huit mois de l'enfant. Si vous visitez les prisons, vous serez convaincus.