Nous pouvons, je crois, mettre à profit le temps qui nous reste d'ici au passage en séance publique pour retravailler ce point. Il est parfaitement exact qu'un schéma implique des moyens pour le mettre en oeuvre. De plus, il est indispensable d'avoir une vision globale. Un schéma national qui n'intégrerait pas l'échelon régional n'aurait aucun sens : certaines lignes TET ont également des fonctions de desserte régionale. C'est pourquoi certaines régions ont lancé des expériences, et souhaitent imaginer un statut nouveau qui tienne compte de la diversité des usages. Un schéma qui ne prendrait en considération que les TET, indépendamment des TER, très développés grâce aux régions – qui ont souvent pour fonction d'amener les voyageurs jusqu'aux TGV ou TET – serait donc incomplet.
Le Gouvernement ne fait ici preuve d'aucune mauvaise volonté. Depuis vingt-cinq ans, pas un centime n'a été donné pour renouveler les TET : les lignes, et le matériel roulant, ont été laissés à l'abandon. Je reçois suffisamment de lettres pour être bien informé de leur triste situation ! Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait pris un engagement précis, avec une première tranche de 500 millions d'euros.
Quant au débat sur les modalités de financement des infrastructures de transport, il est passionnant et passionné ; et, dans cette Commission, tous les propos convergent – ce qui me convient. J'aimerais voir partout la même volonté, le même consensus.