Lorsque j'ai pris mes fonctions, j'ai découvert une opposition, souvent même une opposition organisée, entre RFF et SNCF, et surtout entre leurs dirigeants. J'ai même vu des cadres cheminots signer des pétitions contre d'autres cheminots ! J'ai d'ailleurs eu aussi le sentiment que RFF n'avait pas l'ampleur que cet établissement méritait.
Cette animosité s'est heureusement dissipée aujourd'hui, car nous avons travaillé à établir des relations de confiance entre les équipes. J'ai assigné aux deux présidents la mission de travailler ensemble, avec des objectifs partagés. L'état d'esprit a donc profondément changé ; la séparation de la famille cheminote a été pénible pour tous, mauvaise pour tous : elle s'achève.
L'utilisation d'un même sigle pour les trois EPIC nourrira, nous l'espérons, un sentiment d'identification et d'appartenance.