Il est effectivement contreproductif que deux équipes travaillent en s'opposant l'une à l'autre alors qu'elles partagent les mêmes objectifs. De ce point de vue, ce texte constitue une avancée.
En revanche, il me paraît gênant de conserver la seule appellation SNCF ; il n'était pas impensable d'imaginer une structure qui continue de s'appeler RFF, et que rejoindraient les salariés de SNCF Infra. C'est un symbole : vous envoyez un message subliminal d'immobilisme, alors qu'au contraire, nous avons besoin de mouvement. Lorsque le nouveau président devra négocier le nouveau statut des cheminots, tous les conservatismes vont s'exprimer – et ils s'appuieront sur ce texte de loi ! Or ce statut servira de référence, par la suite, aux autres entreprises du secteur. Vous risquez donc d'entraver la création de valeur dans le secteur ferroviaire.