Intervention de Jeffrey R Immelt

Réunion du 27 mai 2014 à 18h30
Commission des affaires économiques

Jeffrey R Immelt, PDG de General Electric :

Je suis Jeff Immelt, président-directeur général de General Electric.

Tout d'abord, je tiens à vous remercier de me donner la possibilité de vous présenter aujourd'hui le projet industriel envisagé par GE avec Alstom. Je suis convaincu que ce projet d'alliance est bon pour Alstom, bon pour GE et bon pour le peuple français.

Comme vous le savez, GE est déjà très présent en France : 10 000 collaborateurs dans tout le pays. On pourrait dire que GE est une grande entreprise française ; en tout cas, jusqu'à ce que l'on entende mon accent américain ! Pour mémoire, GE emploie 94 000 collaborateurs en Europe, soit un tiers de nos effectifs dans le monde.

Lorsque Mme Clara Gaymard m'a informé que vous souhaitiez, monsieur le président, donner à GE la possibilité de présenter son projet, j'ai décidé de venir en personne. Je voulais parler de GE, cette entreprise que j'ai l'honneur de diriger. Je voulais vous parler des formidables équipes que nous avons la chance d'avoir ici, en France. Je voulais surtout discuter avec vous des perspectives offertes par ce nouveau projet industriel.

Certes, nous sommes en discussion permanente et constructive avec le gouvernement français. Toutefois, il est important pour nous tous, au sein de GE, d'entendre vos préoccupations et de répondre à vos questions.

Je travaille chez GE depuis trente et un ans. Dans les années 1990, j'ai dirigé l'activité Santé du groupe, GE Healthcare, qui comprenait notamment notre site de Buc. J'ai donc été amené à travailler directement avec nos collaborateurs français, que j'ai toujours admirés pour leur sens de l'innovation et la qualité de leurs capacités d'ingénierie.

L'innovation est au coeur de General Electric. Comme vous le savez peut-être, GE a été fondé par Thomas Edison il y a plus d'un siècle. Vous savez sans doute également que les relations entre GE et Alstom remontent à 1928, c'est-à-dire à la naissance d'Alstom, à la suite de la fusion des activités industrielles lourdes de Thomson-Houston Electric Company. Ce nouveau partenariat a ouvert sa première usine à Belfort.

Alstom et GE sont donc des amis de longue date : ils ont beaucoup en commun. Cette amitié est le fruit de notre engagement en tant qu'investisseur fidèle en France depuis plus d'un siècle. Tout au long de cette période, GE a développé en France des activités d'envergure internationale et fabrique, sur le sol français, des produits qui sont vendus dans le monde entier.

À titre d'exemple, le siège européen de GE pour l'activité Thermal Power est situé à Belfort depuis 1999, et a depuis connu une croissance importante. Aujourd'hui, GE est le seul producteur en France de turbines à gaz de grande puissance.

Notre site de Belfort compte 1 800 collaborateurs, qui sont exceptionnels. Je suis toujours très impressionné par leur ingéniosité et leur passion pour les technologies.

Les activités que nous menons à Belfort ont une incidence sur le marché mondial. En effet 90 % de la production réalisée à l'heure actuelle à Belfort est exportée, ce qui signifie que la croissance énergétique du reste du monde profite à la France.

Lorsque vous vous rendez sur le site de Belfort, comme je l'ai fait plusieurs fois, vous constatez la proximité quasi familiale existant entre Alstom et GE. Sur la terrasse du dernier étage de notre centre technologique de Belfort, vous avez, à votre gauche, le bâtiment de production des turbines à gaz de GE, et à votre droite, le bâtiment de production des turbines à vapeur d'Alstom. Entre les deux se situe la cafétéria où les collaborateurs d'Alstom et de GE se retrouvent pour déjeuner et discuter.

Il y a tout juste deux mois, la turbine à gaz la plus importante et la plus performante du monde est sortie des chaînes de montage de Belfort. Elle peut produire suffisamment d'électricité pour alimenter 400 000 foyers.

Cette turbine d'un nouveau genre, produite à Belfort, est destinée à la centrale électrique de Bouchain en France, construite par EDF. Il s'agit du modèle phare de notre gamme de turbines que nous mettrons en avant dans le cadre de nombreux appels d'offres à travers le monde et elle sera construite par les équipes de GE sur le site de Belfort.

Ce n'est pas tout. Grâce à notre partenariat avec Snecma, la filiale de Safran, la France est connue dans le monde entier pour ses moteurs d'avion les plus perfectionnés. Il s'agit d'un des partenariats commerciaux les plus importants de l'histoire. Notre compagnie conjointe, CFM International, a déjà quarante ans.

Au début des années 1970, Snecma a proposé à GE un partenariat en vue de produire un moteur perfectionné destiné au marché des compagnies aériennes commerciales. À l'époque, aucune de nos deux entreprises ne disposait d'un positionnement fort dans le secteur. Or, en mutualisant nos technologies, nos connaissances et nos capacités de production, nous sommes parvenus à créer la gamme de moteurs d'avion commerciaux la plus vendue dans l'histoire de l'aviation. Nous sommes fiers de ce partenariat car il a contribué au succès phénoménal d'Airbus, fleuron de l'industrie européenne.

Aujourd'hui, plus de 20 000 moteurs CFM sont opérationnels, tandis que 11 000 autres ont été commandés et attendent d'être livrés. Notre partenariat fait travailler plus de 30 000 personnes à travers le monde, dont plus de 10 000 en France.

Je pourrais vous en dire autant de notre activité « santé ». Dans les années 1980, Thomson CGR était une entreprise européenne d'équipement médical à la traîne vis-à-vis de ses concurrents, Siemens et Philips. Aujourd'hui, Buc est notre centre mondial d'excellence en matière de radiologie interventionnelle, de mammographie et de solutions logicielles. Buc est d'ailleurs le siège européen de GE Healthcare et regroupe quelques-uns de nos meilleurs ingénieurs et chercheurs.

En 2011, nous avons acquis l'activité Converteam désormais nommée Power Conversion, dont le siège mondial demeure à Paris, activité également issue de la famille Alstom. GE investit dans cette activité pour la développer et en faire un leader mondial dans le domaine extrêmement porteur de l'électrification.

Nous bénéficions de solides relations avec nos clients français depuis de nombreuses années. Air France et EDF sont ainsi des partenaires de longue date : ils l'ont été dans presque tous nos lancements d'innovations technologiques. Nous collaborons également avec GDF Suez, Total et Airbus dans presque toutes les régions du monde. Nous avons également accompagné de nombreuses PME françaises dans le développement de leurs activités et investi dans leurs capacités de production.

Plusieurs dirigeants clés de GE sont français. Ricardo Cordoba assure la direction commerciale du secteur de la production d'électricité pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. Christian Bleicher dirige, à l'échelle mondiale, l'ensemble de la production et de la chaîne d'approvisionnement du secteur de la production d'électricité. Ricardo et Christian sont basés à Belfort et sont passés d'Alstom à GE. Jean-Michel Malbrancq a vécu un peu partout dans le monde et dirige aujourd'hui notre activité santé en Europe. Thierry Leclercq dirige l'activité Life Care Solutions, qui réalise un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars. Tous deux nous ont rejoints après l'acquisition de Thomson CGR. Nombre des dirigeants actuels de GE ont connu des parcours similaires.

Notre présence en France se caractérise depuis longtemps par des investissements constants, le développement de technologies fondamentales et celui des compétences de nos collaborateurs. GE a su consolider ses positions au travers de nombreux cycles économiques. Ainsi notre groupe a subi de plein fouet les conséquences de la tragédie du 11 septembre et des crises financières mondiales, qui ont eu une lourde incidence sur le secteur de l'aviation. Dans les deux cas, nous avons poursuivi nos investissements et notre collaboration avec Snecma et avec le gouvernement français, ce qui nous a finalement permis de nous renforcer vis-à-vis de la concurrence. Nous venons pour construire et n'abandonnons pas les sites lorsque les temps sont durs.

Je suis convaincu que nous pouvons être compétitifs et remporter des marchés grâce à nos activités en France. GE dispose en effet d'une expérience concrète et de longue date dans le développement d'activités d'envergure internationale sur le sol français. Plus de 70 % de notre production industrielle est exportée. Nous sommes tout à fait capables de créer, en France, les technologies dont le monde a besoin.

Si nous traversons une période de faible croissance et une certaine volatilité, nous observons des évolutions techniques considérables et les perspectives sont très prometteuses. Nous sommes déterminés à prospérer dans cet environnement complexe. C'est pourquoi nous avons décidé de multiplier par deux nos investissements en matière de R & D, notamment pour des innovations dans les domaines des solutions analytiques et logicielles. Nous avons largement étendu notre implantation internationale. Aujourd'hui, près de 70 % de notre activité est située hors des États-Unis. Nous sommes désormais présents dans 170 pays et assurons le financement de projets énergétiques à hauteur de plus de 25 milliards de dollars. Nous continuons de renforcer nos capacités techniques afin d'enrichir les solutions proposées à nos clients.

De manière similaire, le marché mondial de la production d'électricité est un parfait exemple de volatilité et d'opportunités. Le secteur doit tenir compte à la fois des contraintes d'efficacité, de la nécessité d'une meilleure performance environnementale et de la grande diversité énergétique comme de l'accès à celle-ci. Parallèlement, près d'un tiers de la population mondiale n'a pas accès à l'électricité. Remporter des marchés dans le secteur de l'énergie est important pour GE comme pour la France. Pour y réussir, une entreprise doit avoir la taille critique, une vraie solidité financière, des capacités d'innovation et une présence mondiale.

C'est la raison pour laquelle Alstom a souhaité s'entretenir avec nous d'un projet industriel. Comme je vous l'ai dit, Alstom et GE se connaissent de longue date. Nous admirons beaucoup les collaborateurs d'Alstom, et les technologies qu'ils ont développées. Alstom connaît l'énergie et sait comment répondre aux besoins de ses clients : c'est une équipe solide.

Au mois de février, le PDG d'Alstom, M. Patrick Kron, est venu me voir pour discuter d'un projet industriel avec GE, conscient des évolutions que connaît à l'heure actuelle le secteur de l'énergie. Il sait parfaitement qu'à long terme, dans ce secteur, une entreprise doit disposer d'une taille critique et de ressources plus importantes que celles qu'a Alstom aujourd'hui.

Les dirigeants de cette entreprise ont donc pensé plus judicieux à long terme d'adosser ses activités « énergie » et « réseaux » à un partenaire disposant d'une envergure internationale et de la solidité financière requise. À titre d'exemple, nous prévoyons d'investir près de 3 milliards de dollars par an sur le plan technologique sur l'ensemble de la chaîne de valeur énergétique. De son côté, Alstom recentrera ses efforts sur son activité de transport.

À la suite de plusieurs discussions, notre projet industriel a pris forme : il portera en priorité sur une activité énergétique d'envergure internationale, qui sera située ici, en France. Cette alliance permettra de proposer, tout d'abord, un portefeuille de produits énergétiques diversifié, afin de répondre aux différents besoins de différents clients, dans toutes les régions du monde ; ensuite, des investissements permanents sur le plan technologique, à la fois en termes de nouveaux produits et de mise à niveau des centrales existantes et des projets en cours, ce qui implique une vraie solidité financière ; enfin, un développement mondial, offrant la capacité de réaliser des projets partout dans le monde. Environ 70 % de la production d'énergie nouvelle est destinée aux marchés émergents.

Ensemble, Alstom et GE réunissent tous les ingrédients du succès. Alstom renforce GE et GE renforce Alstom. Nos deux entreprises disposent d'atouts qui se complètent, en termes de produits comme sur les marchés.

Ensemble, l'activité Énergie GE-Alstom disposerait d'un portefeuille de produits plus complet : le gaz et l'onshore de GE associés à la vapeur, l'offshore et l'hydro d'Alstom, ainsi que l'offre conséquente d'Alstom en matière de réseaux et notre présence forte dans ce domaine en Amérique du Nord.

Ensemble, nous disposerions des ressources nécessaires pour réaliser des investissements dans les technologies et le développement des talents, dès à présent et pour longtemps. En outre, le regroupement GE-Alstom bénéficierait d'un positionnement fort sur les marchés émergents, pour approvisionner, depuis la France, des pays tels que la Chine, l'Inde, le Brésil ou encore les pays d'Afrique ou du Moyen-Orient, qui construisent actuellement leurs infrastructures énergétiques. Dans le monde entier, nos clients ont salué la perspective de ce regroupement.

Dans le cadre de la construction GE-Alstom, nous installerons en France les sièges mondiaux de quatre de nos activités : réseaux, hydro, éolien offshore et turbines à vapeur. Les centres de décision de ces activités seront basés en France. Les orientations technologiques de ces activités seront décidées en France.

En ce qui concerne les réseaux, nous intégrerons l'activité de GE dans celle d'Alstom, car nous savons que le nouvel ensemble sera un compétiteur d'envergure internationale.

Nous maintiendrons et renforcerons par ailleurs notre siège européen des activités thermiques à Belfort. Ce site est un des joyaux de GE, grâce non seulement à la technologie et à l'innovation mais également aux collaborateurs qui le font vivre. Nous continuerons d'investir dans ce site pour le développer.

Nous poursuivrons également nos investissements dans les technologies des turbines à vapeur, qui représentent un des principaux intérêts de ce projet industriel pour GE. Je suis convaincu que nous pouvons trouver des solutions permettant de garantir à nos clients français un accès privilégié aux turbines à vapeur les plus fiables du marché afin d'équiper leurs centrales nucléaires dans le monde entier.

Nous restons d'ailleurs ouverts à l'éventualité d'un engagement de l'État français dans une alliance économique permettant de renforcer notre croissance et notre compétitivité.

Je tiens à dire clairement qu'Alstom ne disparaîtra pas. Grâce à ce projet industriel, la France bénéficiera d'un rayonnement bien plus important qu'à l'heure actuelle sur le marché international de l'énergie.

La France disposera de capacités de décision renforcées, grâce à l'implantation de quatre sièges mondiaux, et d'un impact international plus fort, grâce à une implantation commerciale élargie. Alstom ne sera pas absorbé par GE ; au contraire, les activités regroupées donneraient naissance à un véritable leader mondial dans le domaine de l'énergie, basé en France.

Grâce au projet industriel qui fait aujourd'hui l'objet de nos discussions, Alstom pourra également se recentrer sur son activité « transport ». D'ailleurs, nous réfléchissons actuellement à des modalités nous permettant de faire des propositions à Alstom dans le cadre de cette activité. Notre activité de signalisation intéresse Alstom et nous étudions la manière de l'intégrer dans le cadre de ce projet. Alstom aura la taille, les technologies et la solidité financière nécessaires pour se mesurer à des concurrents tels que Bombardier, Ansaldo et Siemens.

Le Président de la République François Hollande et le ministre de l'économie et du redressement productif Arnaud Montebourg m'ont fait part de leurs préoccupations relatives à l'emploi. GE s'est engagé à augmenter le nombre d'emplois en France, s'agissant notamment des postes hautement qualifiés dans la production et l'ingénierie. Ces recrutements viendront s'ajouter aux collaborateurs actuels d'Alstom et de GE en France.

De plus, je pense que nous pouvons contribuer encore davantage au développement des petites et moyennes entreprises du secteur de l'énergie comme nous le faisons aujourd'hui à Belfort dans le cadre de la Vallée de l'énergie. Nous sommes donc tout à fait disposés à étudier, avec le gouvernement français, les modalités de ce type d'actions.

Cet investissement dans la création d'emplois en France est une décision économique que nous avons prise sur la base de plus d'un siècle d'expérience : elle montre que, lorsqu'on décide d'investir dans les technologies et dans les compétences de leurs collaborateurs, les entreprises françaises sont capables de gagner des nouveaux marchés partout dans le monde.

Ce projet permettra d'offrir aux collaborateurs d'Alstom de nouvelles perspectives de carrière. J'ai cité les dirigeants qui nous ont rejoints il y a quelques années à la suite de l'acquisition d'une des activités d'Alstom. Ils ont connu une superbe progression chez GE et font aujourd'hui partie de l'équipe dirigeante de l'entreprise : ces décideurs basés en France sont désormais à la tête d'activités de dimension internationale.

Une fois finalisée, cette opération industrielle aboutira à la naissance de champions mondiaux du transport et de l'énergie, tous deux basés en France.

Si vous me le permettez, je souhaite encore aborder deux points.

Tout d'abord, nous apprécions particulièrement les discussions productives que nous avons eues jusqu'à présent avec le Gouvernement. Nos entretiens avec le Président de la République et les membres de son équipe ont été extrêmement constructifs et ont tous porté sur un objectif commun : faire ce qu'il y a de mieux pour Alstom et pour les Français.

J'aimerais ensuite vous en dire un peu plus sur l'entreprise que je représente aujourd'hui devant vous. Si je vous ai déjà parlé de nos produits, des moteurs ou des turbines, je n'ai pas encore évoqué notre culture, notre identité et le rôle que nous souhaitons jouer dans la société.

Les collaborateurs de GE sont notre plus grand atout. Désireux de se former tout au long de leur carrière, ils s'efforcent chaque jour de trouver des solutions aux problèmes les plus complexes. Ils sont motivés par la réalisation d'objectifs et veulent contribuer à faire de notre planète un monde meilleur.

Nous les aidons à concrétiser ces aspirations en mettant à leur disposition les ressources dont ils ont besoin – GE consacre près de 6 milliards de dollars par an à la recherche et au développement – et en répondant à leurs demandes de développement personnel, grâce à un budget annuel de un milliard de dollars destiné à la formation et au développement des compétences d'encadrement.

Rappelez-vous que GE a été créée par Thomas Edison. Chaque jour, nous avons à coeur de concevoir des solutions encore mieux adaptées, d'inventer, de mettre au point les produits dont notre monde a besoin et d'offrir les meilleurs résultats possibles à nos clients et aux communautés au sein desquelles ils se trouvent. Nos équipes font à la fois preuve d'humilité et de confiance. Elles savent qu'elles peuvent être compétitives et gagner de nouveaux marchés partout dans le monde.

Telle est notre volonté dans le cadre de notre alliance avec Alstom. Telle est notre volonté dans le cadre de notre alliance avec la France.

Notre proposition d'acquisition des activités « énergie » d'Alstom a fait l'objet de nombreuses discussions, ce qui est tout à fait logique. Toutefois, il ne s'agit là que d'une première étape. Ce projet industriel s'articule autour d'un engagement à long terme en matière d'investissement et de développement des activités concernées en France. Cette opération aura des retombées positives pendant plusieurs dizaines d'années, que ce soit pour les collaborateurs, pour les PME qui assurent la sous-traitance dans ces secteurs ou pour les Français de façon plus générale. À cet égard, notre passé en France parle pour nous. Nous avons été un partenaire loyal de la France depuis des décennies.

Comme vous avez pu le constater, je suis passionné par ce projet et par notre activité en France, que je considère comme l'un de nos pays d'adoption. J'espère ne pas avoir été trop long et c'est avec plaisir que je répondrai à vos questions.

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