Intervention de Jeffrey R Immelt

Réunion du 27 mai 2014 à 18h30
Commission des affaires économiques

Jeffrey R Immelt, PDG de General Electric :

Je ne puis faire de commentaires sur les autres propositions alternatives.

La nôtre tend à créer une société franco-française diversifiée de production d'énergie dans votre pays. Dotée de quatre sièges sociaux dans l'Hexagone, elle serait compétitive et pourrait l'emporter sur les marchés dans le monde entier.

Le secteur des transports, dont le siège social est aussi en France, est bien positionné et présente beaucoup de capacités dans la signalisation, avec un capital immense.

Au bout du compte, la France se retrouverait avec deux champions mondiaux, l'un dans l'énergie et l'autre dans les transports.

Nous avons mené un dialogue constructif et ouvert avec le Gouvernement au sujet de l'investissement de GE en France, de manière qu'il soit à la fois bien mis en oeuvre et bien perçu. Ce dialogue se poursuit : nous pensons que les Français y verront la création d'une alliance forte qui confortera toutes les entreprises individuelles du secteur, des turbines à vapeur aux énergies renouvelables.

Nous voulons être des acteurs mondiaux efficaces. Nous sommes également prêts à nous engager sur un nombre d'emplois, publiquement vérifiable – la discussion se poursuit sur ce point.

Cela fait cent ans que nous travaillons avec la France et douze ans que je suis président-directeur général de cette société : j'ai beaucoup discuté avec le Gouvernement et, chaque fois, nous avons créé une situation gagnant-gagnant, à la fois pour les personnes, les sociétés avec lesquelles nous nous sommes impliqués et l'investissement à long terme. Nous souhaitons donc continuer à agir ainsi, en étant équitables à l'égard des personnes comme des entreprises.

Je rappelle que nous avons 10 000 employés en France, que nous sommes un exportateur important à partir de votre pays, que nous y avons investi de façon constante depuis longtemps et que nous employons quelque 10 000 autres personnes dans le cadre de CFM International.

Il s'agit pour nous d'une opportunité unique de créer une entreprise importante pour les énergies renouvelables – aucune autre société en France n'offrira ainsi à la fois de l'hydroélectrique et de l'éolien onshore et offshore – ainsi que de développer des produits de ce type en Europe et dans le monde.

S'agissant du secteur de la vapeur, nous avons évoqué la possibilité de déplacer notre siège social dans l'Hexagone – Alstom étant plus présent dans les réseaux que GE.

Concernant les transports, notre seule intention est d'offrir notre secteur de signalisation pour améliorer la position d'Alstom.

Dans chaque industrie spécifique, il y a ainsi une occasion unique de développement pour les actifs français.

Enfin, nous avons l'intention de prendre des engagements sur la recherche et développement et la fabrication dans le cadre d'un débat constructif avec le Gouvernement.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion