Intervention de Jean-Luc Laurent

Réunion du 27 mai 2014 à 18h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

L'avenir d'Alstom nous importe, notamment au regard des emplois à préserver. Mais pouvez-vous être plus précis sur les emplois que vous entendez développer ? Quelles seraient les filières concernées ?

L'emploi est aussi un enjeu industriel. Nous avons connu des précédents à cet égard, comme ArcelorMittal ou Pechiney, qui se sont soldés pour la France par des catastrophes industrielles et sociales.

Au-delà des questions d'emploi et d'industrie, il s'agit d'une question d'intérêt national et de souveraineté.

Votre concurrent à la reprise d'Alstom est sorti du nucléaire depuis des années en Allemagne. Je suis d'ailleurs surpris du changement de pied qu'il propose au travers de sa candidature, avec la volonté de réinvestir dans ce secteur. Une telle proposition est-elle durable ?

Ne faut-il pas un plan C, franco-français ? La proposition de GE n'est en effet pas sans conséquence sur la défense nationale et son lien avec la politique industrielle. Alstom a aussi une composante industrielle militaire, qui soulève un enjeu de souveraineté nationale.

Si la France a réintégré l'OTAN, elle est soucieuse de son autonomie de décision et nous sommes attachés à l'indépendance nationale. Comment envisagez-vous dans ces conditions la gestion des activités nucléaires – je pense notamment à la turbine Arabelle ? Ce que vous nous direz serait-il acceptable dans la situation inverse par un citoyen américain au regard de la souveraineté des États-Unis ?

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