Merci, monsieur Immelt, d'être venu vous exprimer devant nous.
Le projet que vous avez construit avec Alstom est très intéressant mais a suscité quelques questions et inquiétudes, car cette entreprise est un de nos fleurons industriels et le rachat du secteur de l'énergie conduit, par un effet en chaîne, à ce que l'on perçoit comme un démantèlement ou à ce que l'on appelle une vente « par appartements ». En outre, la perspective d'une alliance avec Siemens apparaît comme un projet européen avec pour modèle d'Airbus, très présent dans les esprits. Comment comptez-vous répondre à nos préoccupations ?
Pouvez-vous être plus précis s'agissant des centres de décision et de la gouvernance ? Pensez-vous pouvoir transformer cette opération en un véritable partenariat ? Comment comptez-vous vous y prendre concrètement ?
Il y a des expériences de coopération réussies avec la France – je pense à Safran, qui constitue un exemple intéressant, pédagogique et utile à notre réflexion. Quels enseignements tirez-vous de ce cas particulier pour le projet que vous avez aujourd'hui avec Alstom ?
Enfin, pensez-vous pouvoir encore faire évoluer votre proposition ? Si oui, sur quels points et comment ?