Je regrette qu'on ne profite pas de ce véhicule législatif pour régler la problématique des gares, qui est, pour la plupart d'entre elles, moins complexe que dans le cas particulier des gares parisiennes. Il faut impérativement que les collectivités territoriales soient associées aux décisions d'investissement qui les concerne, d'autant que l'État ne peut plus investir dans les gares sans elles. Ce serait un ballon d'oxygène pour les gares des villes moyennes : celles-ci ne peuvent pas attendre la publication d'un rapport dans les deux années suivant la promulgation de cette loi, ce qui repousserait le débat au mieux à la mandature suivante. Ce serait quatre à cinq années de perdues.