L'amendement CD64 tend à préciser que l'ARAF veille à la trajectoire financière du gestionnaire du réseau ferré national et qu'elle peut, en cas de dérive, émettre des avis simples sur cette trajectoire. À cet égard, ses prérogatives ne sont que documentaires. Pas plus que la Cour des comptes n'a évité à la France ses déficits et ses dettes considérables, l'ARAF ne pourra éviter que le train déraille : c'est l'État et la SNCF qui en seront responsables. Au moins les aura-t-elle alertés.