Ce qui se passe actuellement, monsieur le rapporteur, me fait penser à la pêche à la truite : alors que l'on peut rester plus de cinq heures au bord de l'eau sans qu'il se passe rien, soudain, sans que l'on sache pourquoi, cela mord enfin. Depuis hier après-midi, chaque fois que nous avons présenté des amendements visant à renforcer les pouvoirs de l'ARAF, vous nous avez expliqué que nous subissions son lobbying et que si nos amendements étaient adoptés, celle-ci prendrait une dimension telle qu'elle en avalerait jusqu'au ministre. Et voilà, maintenant, que c'est vous qui présentez des amendements donnant à l'ARAF certains des pouvoirs que nous réclamions ! Vous aurez du mal à le reconnaître, chers collègues, mais c'est bien que nous avions raison ! Pour notre part, nous sommes de bonne foi. (Rires) Nous remercions le rapporteur, le ministre et la majorité de nous entendre enfin.