Intervention de Victorin Lurel

Séance en hémicycle du 7 novembre 2012 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2013 — État b, amendement 242

Victorin Lurel, ministre des outre-mer :

Même avis que le rapporteur spécial, même si je comprends le sens de la demande.

Vous avez tout à fait raison, monsieur le député, de souligner l'importance de la biodiversité dans les outre-mer. Ces territoires sont indéniablement d'un apport considérable pour la biodiversité nationale. D'ores et déjà, le ministère a engagé différentes actions pour protéger et valoriser la biodiversité : création de parcs naturels et de réserves ; plan de sauvegarde des espèces menacées ; initiative française pour les récifs coralliens – l'IFRECOR –, qui porte l'ambition de gérer durablement ces récifs et les écosystèmes associés ; développement des infrastructures d'assainissement et d'eau potable.

Le développement durable constitue une priorité à part entière qui ne peut cependant s'envisager au détriment des crédits dédiés à l'emploi et, en l'occurrence, à une diminution des crédits affectés au SMA.

J'ai reçu hier une lettre ouverte d'un collectif qui demande, comme vous, des études indépendantes. Pour autant, je ne nourris pas de soupçon pas quant à l'objectivité des établissements publics. S'il faut convaincre les opinions que les études sont de qualité et que leurs conclusions ne répondent pas à la demande de lobbies, pourquoi pas ?

Précisons que ce ne sont pas uniquement les crédits du ministère des outre-mer qui contribuent au financement. Le plan chlordécone, par exemple, est imputé aux missions gérées par le ministère de la santé.

Au bénéfice de ces observations, je vous demande de retirer votre amendement. Dans le cas contraire, je maintiendrais mon avis défavorable.

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