Monsieur le Premier président, je commencerai par une observation d'ordre terminologique : la dénomination « développement durable » donnée à un ensemble d'actifs corporels de l'État comprenant les concessions autoroutières ne me paraît pas pertinent, ne serait-ce que d'un point de vue pédagogique.
Entre 2012 et 2013, le déficit est passé de 87 milliards d'euros à 75 milliards d'euros, soit de 4,9 à 4,3 % du PIB. Quel est selon vous le niveau réel de déficit, bien inférieur à 3 % du PIB, qui permet de stabiliser le radio dettePIB ?
Au-delà de la faiblesse de la croissance, un phénomène d'« élasticité » expliquerait l'écart entre prévisions et recettes. N'est-ce pas un concept fourre-tout ? Les changements de comportements n'ont-ils pas été oubliés et, question qui importe politiquement, la formule « trop d'impôt tue l'impôt » ne se vérifie-t-elle pas là ?
Quel est l'impact sur les comptes de l'augmentation de la dépense pour le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi – CICE ?
Vous avez parlé de baisse purement faciale à propos de la réduction de 600 millions d'euros de la contribution de l'État au FNAL. Pouvez-vous expliciter ce jugement ? Mais, de façon générale, qu'il s'agisse de dépenses sociales ou des missions régaliennes de l'État, toute sous-dotation ne peut que nous inquiéter.