Je suis heureux de vous accueillir, monsieur le président, dans la perspective d'une éventuelle candidature de la France à l'exposition universelle de 2025.
Ancien élève de l'ENA, vous avez occupé pendant dix-sept ans des responsabilités dans la fonction publique d'État. Après avoir été sous-préfet à Blois, à Saint-Étienne, en Polynésie française, vous avez été directeur de cabinet du secrétaire général du Gouvernement à l'Hôtel Matignon et préfet de la Nièvre.
À partir de 1990, vous avez été impliqué au premier plan dans l'organisation de grands événements sportifs internationaux. En tant que préfet du département de la Savoie, vous avez coordonné l'intervention des services de l'État lors de la préparation des Jeux Olympiques d'Albertville en 1992 et dirigé l'ensemble du dispositif de sécurité déployé à cet effet.
En 1993, vous avez pris la direction du Comité d'organisation de la Coupe du Monde de football France 1998 avec Michel Platini et Fernand Sastre.
En 2004, après quelques années au sein du groupe Suez Lyonnaise des Eaux, vous êtes revenu dans le monde du sport en tant que président d'une société chargée de la conception et de la commercialisation, pour le compte de la Fédération internationale de football (FIFA), des opérations d'hospitalité de la Coupe du Monde 2006 en Allemagne.
En avril 2005 et novembre 2010, vous avez été directeur général de la Fédération française de football (FFF) et, à ce titre, l'une des chevilles ouvrières de la candidature de la France à l'organisation du Championnat d'Europe 2016 de football.
Vous êtes président du Comité de pilotage de l'Euro 2016 et président de la société d'organisation de l'Euro 2016 constituée conjointement par l'UEFA (Union européenne des associations de football) et la FFF.
Votre expérience nous intéresse vivement. Vous nous direz quel regard les autres États et les autres fédérations portent sur la France et sa capacité à accueillir un événement de portée internationale, et vous nous indiquerez la manière dont nous devons organiser un tel événement.