Effectivement, sans adaptation des horaires, l'arrivée des personnels le matin posera de gros problèmes : 9 500 personnes devraient arriver entre huit et neuf heures. Les équipements d'accueil, les transports en commun devront répondre à l'augmentation massive des usagers. Sur ce sujet, les questions que nous avons posées sont demeurées sans réponse.
Il faudra parler des conditions de travail. En particulier, il risque d'être difficile de s'orienter et de se déplacer dans ce vaste ensemble ; rien ne semble avoir été prévu pour aider les agents à se retrouver dans les dédales des nouveaux bâtiments, ce qui peut paraître anodin, mais risque d'être très difficile à vivre pour les personnels.
En matière de ressources humaines, il semble que des problèmes se posent déjà, par exemple pour les ouvriers chefs d'équipe. Nous craignons d'observer une chute des promotions. Les effectifs du ministère diminuent régulièrement et drastiquement : comment cela se traduira-t-il pour les fonctions de soutien ? Là aussi, nous attendons des réponses.
S'agissant enfin du prestataire Opale, nous nourrissons de grandes inquiétudes, à propos de la fiabilité des boîtes à clé par exemple. Cela peut faire sourire, mais les boîtes à clé utilisées aujourd'hui sont d'un niveau de sécurité bien supérieur à celles qui seront utilisées demain à Balard : était-il bien utile de les remplacer, et ne peut-on pas revenir à un standard déjà employé et qui donne toute satisfaction ? Nous nous inquiétons également des tarifs prohibitifs pratiqués par Opale pour les interventions techniques, comme des pannes récurrentes et des conditions d'intervention.
Enfin, nous sommes préoccupés par la tarification des repas. Plusieurs milliers de personnes sont concernées.