S'agissant des horaires, je confirme que nous saurions tout à fait gérer des horaires variables. La défense fait d'ailleurs peu parler d'elle, vous le remarquerez… Vous nous interrogez sur les objectifs ; mais j'ai passé dix ans à la Présidence de la République, et on nous y parlait toujours d'obligation de résultat. Vous nous demandez aussi comment aider le personnel. Il existe pour cela un outil qui est mal exploité : le dialogue social. S'il avait vraiment lieu, nous ne serions pas ici en train de nous plaindre.
Il ne nous appartient pas de donner un avis sur l'hôtel de Brienne. On ne nous consulte jamais sur ce genre de sujet.
Quant au budget, les autres sites – que je parcours en tant que responsable syndical – sont tous en souffrance. Le premier site rénové a été celui de Villacoublay, où se trouve le tarmac de la Présidence de la République ; tout est allé très vite, mais les personnels ont crevé de froid pendant deux ans… Il faut être attentif à ce qui se passe dans tous les sites franciliens, par exemple Saint-Germain-en-Laye. La question du transport y est cruciale : on parle depuis des années d'un tram-train qui permettrait aux personnels de rejoindre le RER, mais il n'existe toujours pas… Au Camp des loges, les footballeurs du PSG s'entraînent en face des bureaux du ministère. Mais eux ont des voitures de luxe ; en face, je n'hésite pas à le dire, il y a un ministère en déclin.