Je vous remercie, monsieur le député, de votre question, qui, en présence du cacique Raoni, attire notre attention sur l’importance particulière que nous devons attacher aux droits des peuples autochtones.
La France, vous le savez, s’est mobilisée pour les droits de ces peuples. Elle a ainsi soutenu la négociation de la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, processus qui a duré plus de vingt ans mais qui a permis l’adoption de ce texte par l’assemblée générale des Nations unies en 2007. La France a co-parrainé cette déclaration et s’est engagée pour qu’elle soit adoptée très largement. Elle coopère évidemment activement aux mécanismes des Nations unies pertinents en la matière.
En Amazonie, le parc national amazonien de Guyane coopère étroitement avec le parc national brésilien du Tumutumaque pour créer les conditions d’une meilleure prise en compte des questions autochtones dans l’aménagement des territoires.
C’est également le cas de notre coopération en matière de défense de la forêt et de lutte contre le trafic de bois, en particulier, le trafic illégal. Nous avons fait adopter par l’Union européenne des mesures qui sont en vigueur depuis 2013 et nous participons très activement avec le Brésil à la lutte contre ces trafics. C’est ainsi que nous développons la coopération scientifique académique dans la zone amazonienne et que nous faisons en sorte que, dans le cadre de l’accord franco-brésilien de 2008, le développement durable dans toutes ses dimensions permette d’assurer la préservation de la forêt amazonienne et du biome amazonien.
Le barrage de Belo Monte va permettre de fournir de l’électricité à 18 millions de personnes. En même temps, il confirme le choix du Brésil de faire reposer sa production d’électricité principalement sur des énergies renouvelables…