Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, au sujet de la suspension des poursuites, l’alinéa 3 de l’article 26 de notre Constitution est très clair. Il appartient à l’Assemblée nationale et à elle seule de traiter de la question. Dans ces conditions, vous ne serez pas surpris que, sans aucun mépris, cher Alain Tourret, mais avec beaucoup de respect, le Gouvernement s’en remette à la sagesse de l’Assemblée.