Il ne s’agit pas de protéger les femmes, mais de protéger les enfants ! Je ne veux pas que l’enfant soit élevé en prison, car toutes les études européennes dont je dispose, et j’y reviendrai longuement lors de la défense de mes amendements, démontrent qu’à partir du huitième ou du neuvième mois, l’enfant ressent l’enfermement et qu’il en est définitivement marqué. Peut-on l’accepter ? Non, évidemment.
Cette loi était attendue, madame le garde des sceaux. Elle est le fruit d’un compromis qui en assure la pérennité. Nous serons donc derrière vous. Vous êtes une femme courageuse, une femme de passion, une femme qui défend parfaitement ce texte. Oui, chère Christiane Taubira, nous serons avec vous pour voter cette loi.