Sergio Coronado a rappelé à quel point elles étaient une rupture fondamentale avec notre droit républicain tel qu’il existe depuis 1789, que la loi de 2008 a complètement bouleversé. Elles ont été condamnées avec force par Robert Badinter, par Pierre Joxe qui les a qualifiées de « honteuses », par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté qui en a souligné le caractère inutile et par Pierre Mazeaud, qui a jugé qu’il s’agissait d’un mauvais principe et d’une mauvaise mesure. J’espère que nous pourrons replacer le droit pénal dans la continuité de notre droit républicain tel qu’il est issu des principes de 1789.