Monsieur le président, madame la garde des sceaux, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, dans un pays qui souffre et qui doute, qui subit un chômage de masse qui étouffe l’espoir ; dans un pays qui vit l’insécurité au quotidien, produit de la déliquescence des valeurs de la République, d’une immigration de masse, sans précédent dans notre histoire, qui a produit cette cassure au sein de notre société, désormais balkanisée en autant de communautés humaines vivant chacune de son côté ; dans un pays qui se détourne de ses dirigeants au profit de ceux qui, aux extrêmes, lui promettent d’en finir avec l’euro, l’Europe, le désordre et l’insécurité ; dans ce pays-là, madame la garde des sceaux, vous n’avez rien trouvé de plus urgent, huit jours à peine après le séisme des européennes, qui ont fait du Front national le premier parti de France, que d’envoyer le signal d’une capitulation en rase campagne de l’État…