Les sociétés ont besoin de juges qui jugent et pas de juges qui donnent la tétée, pas de juges qui maternent ! Qu’a-t-on à faire de votre accompagnement socio-éducatif qui ne réglera en rien le problème de la délinquance ? Ça y est ! Nous avons le juge en blouse blanche, le juge « infirmière », le juge « assistante sociale » ! Ce n’est pas ce dont nous avons besoin ! Nous voulons retrouver des juges qui jugent, tantôt en prononçant une peine, tantôt en ne la prononçant pas, après avoir tenu compte de la personnalité du délinquant.
Vous fabriquez des juges qui devront savoir si celui qui a commis un harcèlement sexuel, des agressions sexuelles, des exhibitions, des blessures par imprudence, négligence ou qui a passé des appels téléphoniques malveillants a besoin – le pauvre petit ! – d’un accompagnement socio-éducatif individualisé ! Comme si le fait de s’intéresser à sa personnalité, qui est déjà une individualisation de la peine, ne suffisait pas ! Allons dans la redondance ! Le juge n’est pas là pour cela ! Il n’est pas là pour donner la tétée au délinquant, mais pour le punir.