Je ferai d'abord une remarque. À partir du moment où le nombre des militaires est très fortement réduit, mieux vaut qu'ils soient affectés au terrain plutôt qu'aux cuisines. On ne pouvait donc pas se dispenser d'une externalisation de cette importance.
J'aborderai ensuite le sujet de l'état d'esprit des personnels amenés à déménager. Ils ont pris de nombreuses d'habitudes dans leurs anciens bâtiments, dans des quartiers auxquels ils sont sans doute très attachés. Or ils vont se retrouver à Balard, ce qui est tout autre chose.
Il était indispensable pour les services de déménager : toutes les armées avaient des moyens de communication leur permettant d'être très opérationnelles ; mais le contact humain, le fait de se rencontrer, de se voir est nécessaire à une bonne coordination et à une bonne utilisation du personnel militaire.
Ma question sera donc la suivante : travaillez-vous sur l'état d'esprit des personnels, pour qu'ils acceptent ce déménagement ? Tout déménagement est une déchirure, et il donc faut le préparer.