Je ne demande qu’une chose aux compatriotes qui partagent ma philosophie, mais je ne pense pas que cela soit votre cas, c’est de participer en faisant un don à mon think-tank. Les autres pourront le lire totalement gratuitement.
« Vous êtes prioritaires » : c’est ce que je dis aux victimes à travers vous, madame la députée, et c’est ce que nous disons les uns et les autres depuis tout à l’heure. Je n’ai pas envie de polémiquer avec vous car le débat, notamment les interventions d’un certain nombre de vos collègues, qui savent visiblement ce que sont les victimes, montrent qu’ils ont parfaitement compris que vous, comme nous, comme les juges, ont les victimes en tête dans la réalité de l’exercice du droit.
Le seul point que nous avons évoqué, et peut-être pourriez-vous essayer d’y réfléchir un tout petit peu, c’est que dans le texte dont nous débattons depuis tout à l’heure, alors même qu’il ne change en rien le fonctionnement de la justice, la seule personne que l’on oublie, c’est la victime. Je suis désolé de me répéter, madame la ministre, mais j’y suis contraint par une députée de la majorité. C’est ce que nous essayons de vous dire afin de rattraper collectivement un oubli. Si vous voulez déposer vous-même l’amendement pour en être l’auteur et gagner ainsi en célébrité, nous sommes prêts à vous le céder ! Mais n’oublions pas collectivement la victime, nous parlementaires.