Avant tout je tiens à féliciter le rapporteur. Je voudrais parler du renseignement. Vous saluez la sanctuarisation de ce secteur-clé, lequel regroupe la DGSE, la DRM, et la DPSD. Le budget qui leur est affecté est donc en hausse. Je déplore le fait qu'aujourd'hui, personne ne sait vraiment ce que font exactement nos services de renseignement ou ce qui s'y passe. Les chefs de ces services sont maîtres chez eux, ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent. C'est malheureux ! Compte tenu des moyens que nous y consacrons, je ne suis pas sûr que nous ayons les services renseignements que nous méritons. En 2006, j'étais rapporteur du projet de loi créant la délégation parlementaire au renseignement. Je n'avais pas été réélu, et la première chose que le rapporteur qui m'a succédé a dite a été que le politique n'avait pas à intervenir dans ces domaines. C'est une erreur ! Je dis clairement que nos services de renseignement ne sont pas à la hauteur. Il faut un contrôle, à défaut d'une information.