Intervention de Guy Teissier

Réunion du 6 novembre 2012 à 18h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, rapporteur pour avis :

Le prépositionnement de nos forces s'inscrit dans un triptyque. A N'Djamena, nous avons beaucoup d'avions au point que cette base est parfois comparée à un porte-avions au coeur de l'Afrique. La base de Djibouti a en revanche été largement dégarnie pour déployer des forces à Abu Dhabi ; le 5ème régiment d'infanterie de marine y reste et assure une présence et des missions de formations. Au Gabon, nous conservons un régiment d'intervention qui tourne. Enfin, il y a la Côte d'Ivoire, avec la présence d'un bataillon d'infanterie de marine. Sous le précédent gouvernement, il était prévu que nous nous retirions de Côte d'Ivoire. Finalement, à la demande du nouveau président de ce pays, nous devrions conserver une présence. Globalement, il me semble que la ligne du nouveau gouvernement français est de conserver notre dispositif de positionnement à l'extérieur.

Je comprends l'inquiétude de Philippe Cochet. Il y a longtemps que l'on taille dans les budgets de la défense. Cela a été en particulièrement le cas sous le gouvernement Jospin, mais nous devons reconnaître qu'il y a eu également un décrochage en 2011 du fait de l'application de la RGPP, car nous n'avons pas sanctuarisé le budget de la défense comme le propose pour son pays Mitt Romney. C'est clair, à un moment, nous risquons de ne plus jouer en première division et de devoir changer de format d'armée et renoncer à des actions que nous pouvons aujourd'hui conduire, même si la dissuasion nucléaire nous aidera à conserver notre statut.

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