En tant que député du Val-de-Marne, membre du groupe SRC et président du Mouvement républicain et citoyen, je vois comme un présage le fait que votre nomination – en faveur de laquelle je voterai – intervienne au moment où sont rendues publiques les préconisations du rapport Gallois et les conclusions qu'en tire le Gouvernement pour la compétitivité de notre pays. À cet égard, la filière nucléaire française est un atout qui mérite d'être préservé, et même valorisé. Cette valorisation permettrait en effet de lutter contre le déclin industriel de la France en termes d'attractivité du prix de l'énergie, que ce soit pour les entreprises ou les ménages. Par ailleurs, la préservation de la filière doit se faire dans le cadre des missions confiées à l'ASN : il est nécessaire d'assurer la continuité de la politique menée, qui passe par la poursuite de la recherche maximale de sûreté. Quelles sont à cet égard les possibilités d'extension de la durée des réacteurs au-delà de 40 ou 50 ans ?
D'autre part, ne faut-il pas réduire l'influence de la sous-traitance pour se donner le maximum de garanties, à rebours de ce qui s'est passé au Japon ?