Il est bienvenu de vouloir libérer les agriculteurs de l'angoisse suscitée par les aléas climatiques. L'assurance socle, si j'ai bien compris, sera financée pour partie par des fonds publics et pour une autre par leurs contributions. Quelles options permettraient d'étendre la couverture ? Une assurance obligatoire, que la profession ne verrait sans doute pas d'un très bon oeil, est-elle envisageable ? Quel sera le rôle des assureurs privés ?
Le changement climatique impose d'adapter nos modes de culture et de production, mais aussi de développer prévention et recherche dans toute une série de domaines – plantes, animaux, modes de culture, etc. Un système trop poussé d'assurance ne risque-t-il pas de détourner de ce nécessaire effort ?