Je vous remercie à mon tour de votre visite. Vous portez depuis de longues années un dossier que je soutiens ardemment. Jadis, quand on voulait ouvrir un lit en hospitalisation à domicile, il fallait en fermer en hospitalisation publique, ce qui représentait un frein considérable. Je me réjouis que ce temps soit révolu.
L'hospitalisation à domicile est une alternative à l'hospitalisation, même si, pour la mettre en oeuvre, il faut entrer dans une tuyauterie complexe où se mêlent les missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation, l'assurance maladie et la tarification à l'activité. Dans certains territoires, comme le mien, le développement de l'hospitalisation à domicile a fait augmenter l'offre de soins infirmiers à domicile ou de services à la personne, ce qui a favorisé l'emploi. Désormais, les patients bénéficient des nouvelles technologies, par le biais de la télémédecine ou de la téléalarme : un insuffisant cardiaque peut réaliser des électrocardiogrammes à domicile par le biais du téléphone. On peut sans doute aller encore plus loin pour améliorer la sécurité et la qualité des soins.
Quels liens établissez-vous entre les établissements de santé à domicile, les SSIAD et les maisons de santé pluridisciplinaires ? Comment assurer la permanence des soins ambulatoire (PDSA) ? Quid de la dialyse à domicile, qui, si elle n'entre pas strictement dans le cadre strict de la PDSA, permettrait de réaliser d'importantes économies ?