Intervention de Catherine Troallic

Réunion du 3 juin 2014 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Troallic :

Ma question porte sur une crainte partagée par de nombreux élus et dont vous êtes évidemment bien conscients : la crainte de voir définitivement les parts de marché du secteur de vente en ligne progresser au détriment de nos commerces de proximité. Pourtant, chacun a et doit avoir sa place sur le marché. Le secteur du e-commerce bénéficie d'une croissance, cela ne fait aucun doute, et les avantages de l'e-commerce sont indéniables : gestion du budget et gain de temps notamment. Avec la loi relative à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, nous venons d'adopter des mesures en faveur de la préservation de la diversité de nos commerces qui vivent une période difficile et qui doivent par ailleurs faire face au défi de l'e-commerce. Comment imaginer aujourd'hui une vente en ligne qui ne se fasse plus au détriment de la vente en boutique ?

À l'avenir, et je rejoins le cofondateur de venteprivée.com sur ce sujet, il faudra davantage rendre complémentaires ces formes de vente et de consommation, ces différentes pratiques. Certes, il faut développer des acteurs forts au niveau national face à des acteurs étrangers de l'e-commerce, mais il est indispensable que cela ne se fasse pas au détriment de nos commerces car il est évidemment question de l'emploi. Aussi, pourriez-vous nous en dire plus sur les nouvelles stratégies dites web to store par lesquelles le développement de la vente à distance s'allie avec le commerce physique, notamment le retrait en magasin et les showrooms ? Cela a d'ailleurs été évoqué. Quel bilan pouvez-vous faire à ce stade de la nouvelle stratégie du multicanal qui permet de trouver une synergie entre ces différentes formes de vente ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion