Intervention de Danielle Auroi

Réunion du 27 mai 2014 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi, présidente :

En ce qui concerne l'eau, les nouvelles règles de gouvernance devraient favoriser une meilleure visibilité et une véritable interactivité.

Le frelon asiatique est un bon exemple d'espèce invasive. Certaines de ces espèces arrivent par accident, d'autres sont importées. Les coccinelles sont utiles, notamment pour manger les pucerons, mais certaines d'entre elles, d'origine non européenne, ont aussi des effets néfastes.

La logique des services écosystémiques permettra de mieux intégrer la biodiversité.

En Auvergne, à force de planter des pins douglas pendant des années, certains sols se sont acidifiés, sont devenus peu cultivables et ont perdu de leur biodiversité. Une logique plus transversale ne pourrait être que positive.

La France se caractérise par une situation particulière : elle abrite à la fois des fournisseurs de biodiversité à haute valeur ajoutée, notamment en Guyane et à Mayotte, et des fournisseurs des principaux prédateurs, les industries pharmaceutique et cosmétique. À cet égard, je tiens à rappeler que le protocole de Nagoya, sur lequel j'ai eu l'occasion de produire un rapport, a notamment pour objet d'empêcher que les populations ne se fassent piller leur biodiversité.

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