Intervention de Jean-Paul Bacquet

Réunion du 27 mai 2014 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Bacquet :

Il me semblait qu'il existait un axiome bien connu en matière d'intervention militaire : il faut partir le plus rapidement possible, les Américains l'ont appris en Somalie et je croyais que nous l'avions appris en Côte d'Ivoire. J'entends bien que rien ne bouge, les négociations sont bloquées, la décentralisation ne fonctionne pas ... , mais quand part-on?

Par ailleurs je constate moi aussi que l'Union européenne est absente et que nous sommes seuls.

Quant à l'aide au développement, nous avons rencontré à sa nomination la directrice générale, que nous n'avons pas vue depuis. Nous lui poserons la question demain: si on sait ce que font les forces françaises, on ne sait pas ce que fait l'AFD.

Je suis d'accord pour dire qu'il ne faut pas amputer le budget de la défense. Je rappellerai seulement que les dépassements sur les OPEX sont financés hors budget de la défense.

Je souhaiterais enfin souligner, comme je l'ai fait dans un courrier à la Présidente de la Commission, qu'une deuxième mission en Centrafrique ne serait pas inutile. Une intervention humanitaire peut se transformer en opération contre la France.

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