Intervention de Pierre-Alain Muet

Réunion du 3 juin 2014 à 16h15
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

Karine Berger a raison. Il est incohérent de constater à la fois que la croissance et l'inflation sont plus faibles que prévu – la croissance passe de 0,8 % du PIB à 0,3 %, et l'inflation de 1,8 % à 0,8 % – et de ne modifier que le solde structurel. Par définition, croissance et inflation pèsent sur le déficit conjoncturel. Tous les concepts utilisés en économie depuis trente ans conduisent à conclure que le solde conjoncturel s'est dégradé.

L'effort « structurel » consenti par le Gouvernement est donc plus important que ce qu'il décrit lui-même, et la dégradation du solde est essentiellement conjoncturelle. Le solde conjoncturel a dû se dégrader ; il n'a pas pu se maintenir à 1,2 % entre la loi de programmation et le projet de loi de règlement.

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