Je m'insurge contre cette idée, car la loi Fillon de 2005 pour l'avenir de l'école comporte un levier essentiel : le socle commun de connaissances et de compétences qui fixe le cap de ce qu'un élève doit maîtriser à la sortie du système éducatif. Aujourd'hui, vous voulez la remettre en cause. Il s'agit d'une erreur politique, mais aussi d'une erreur éducative, car notre éducation nationale a besoin de stabilité et de continuité : c'est ce que les enseignants, les parents et même les élèves réclament.
Une concertation a été lancée il y a quelques semaines. Force est de constater que cette concertation n'en est pas une, et qu'elle a débouché sur un rapport très banal.