Bien que Mme la garde des sceaux a toujours soutenu que ce texte ne concernait pas les crimes, nous sommes en présence d’un article qui s’y rapporte puisqu’il tend à permettre une libération aux deux tiers, ce qui rendrait possible la libération sous contrainte, compte tenu des réductions de peine, dès dix-huit ans de détention. Si l’on ajoute la prochaine suppression, si j’ai bien compris, de la rétention de sûreté, des tueurs en série pourront bénéficier d’une libération sous contrainte dès dix-huit ans de détention. Ce texte particulièrement dangereux s’inscrit dans une logique extrêmement laxiste.