Je souhaiterais des précisions sur les pays prioritaires auxquels trois lignes sont consacrées dans le COM. Sont-ils vraiment prioritaires, avec quels moyens, quelle efficacité, quel effet de levier et quelle perception des pays concernés ?
S'agissant du dividende, on peut comprendre la logique que vous défendez mais on ne voit pas quelle autre ressource pourrait venir abonder l'enveloppe de dons. On ne peut pas faire l'économie d'une réflexion prospective sur le renforcement des fonds propres de l'agence et sur les solutions pour doper sa capacité d'intervention par le biais des dons.
Le travail de PROPARCO et son articulation avec l'AFD dans le soutien à l'activité privée méritent d'être éclaircis. Ce soutien, qui répond à une demande forte des pays africains, même les plus pauvres, doit être envisagé de manière plus offensive et efficace.
Ces mêmes pays demandent aussi une aide à l'ingénierie. Quels sont les investissements réalisés en faveur de l'ingénierie locale pour faire émerger l'activité privée ? Compte tenu de la jeunesse de la population, en articulant formation et création d'activité, nous pouvons véritablement oeuvrer pour le développement.
Enfin, je m'interroge, comme d'autres collègues, sur la coordination des interventions françaises et le rôle que l'AFD peut jouer dans son renforcement.