L'une des nouveautés du COM consiste pour l'AFD à prendre en compte les intérêts des entreprises françaises.
Vous n'ignorez pas l'exaspération de grands groupes français qui se trouvent écartés des appels d'offres financés par l'AFD. Cette situation suscite également l'incompréhension de l'opinion publique.
En Afrique subsaharienne, les entreprises chinoises, relayées par le gouvernement, peuvent présenter une offre financière complète ce qui les place dans une situation particulièrement favorable sur les marchés.
Avez-vous analysé le taux de retour extrêmement faible pour les entreprises françaises des financements de l'agence : 1 % en volume entre 2006 et 2012 sur la Chine, l'Inde et le Brésil ? Ces chiffres, s'ils sont exacts, sont cruels, voire accablants. Peut-on espérer une amélioration ?