Nous le faisons. Nous avons défini plus de dix projets pilote en matière d'infrastructure dans lesquels le cahier des charges fixe des clauses environnementales et sociales supérieures aux exigences habituelles. Cela a pour conséquence d'écarter des marchés les concurrents qui ne respectent pas ces exigences. Ces clauses ont été définies en étroite relation avec les entreprises françaises afin de trouver la bonne cote. Il faut également veiller à ne pas écarter non plus les entreprises locales et convaincre les pays partenaires qu'il est de leur intérêt d'accepter ces clauses. D'ailleurs, je constate que le discours sur la Chine en Afrique évolue et que le moins-disant, indépendamment de toute considération de durabilité, n'est plus aussi populaire. Les exigences de qualité semblent avoir de nouveau leur place.