Intervention de Bertrand Pancher

Réunion du 4 juin 2014 à 16h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Pour le groupe UDI, cette affaire est dénuée de substance compte tenu de la faiblesse des investissements induits par ces commandes indispensables et de l'urgence à adapter notre matériel à l'augmentation constante du nombre de passagers. N'ayant jamais été étonnés par les décisions d'investissement de la SNCF et de RFF, nous sommes très satisfaits de vos explications et, une fois n'est pas coutume, de celles du secrétaire d'État aux transports. Que Mme Ségolène Royal parle une nouvelle fois trop vite ne nous a pas davantage surpris ; il aurait été préférable que la ministre de l'écologie ne réagisse pas dans la précipitation.

La véritable surprise a résidé dans l'emballement médiatique suscité par une affaire qui ne méritait pas trois lignes dans les revues spécialisées. Cela tient à la disparition des journalistes spécialistes des questions d'infrastructures de transport dans notre pays. Les rares qui demeurent suivant sans doute nos travaux, formons le voeu que les rédactions des revues et quotidiens les plus importants se dotent d'un minimum de professionnels de ce type et d'équipes pluridisciplinaires, au lieu de se limiter à recopier en boucle les inepties publiées par d'autres. Tout cela fait évidemment du mal, car on a beau publier de nombreux communiqués d'explications, comme nous l'avons fait, à l'instar sans doute de nos collègues des autres groupes, ces rumeurs prennent des proportions considérables.

Cela étant dit, l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF), dont nous souhaitons le renforcement dans le cadre du projet de loi sur la réforme ferroviaire, réclame depuis de nombreuses années la création d'un registre national des infrastructures ferroviaires. Le secrétaire d'État chargé des transports a d'ailleurs lui-même souligné qu'aucune erreur de commande n'avait été commise mais que l'existence d'un tel registre aurait évité des retards dans les travaux et permis que les deux entreprises publiques s'accordent. Le regroupement de la SNCF et de RFF au sein d'une seule entité nous permet de penser que ces questions ne se poseront plus à l'avenir. Mais pourquoi la création de ce registre utile, pourtant prescrit par la réglementation européenne, tarde-t-elle tant ?

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