Il est temps de changer ces orientations. La voie que le précédent gouvernement avait tracée était la bonne, en dépit de toutes vos caricatures.
Il faut continuer de lutter contre le déclassement des professeurs de notre pays, en revalorisant le premier salaire des enseignants à un minimum de 2 000 euros bruts mensuels et en leur octroyant sur cinq ans 1,4 milliard de pouvoir d'achat en plus. C'est ce qui a été fait sous la précédente mandature. Il est en effet indispensable d'attirer les meilleurs talents dans l'enseignement en faisant le choix d'avoir moins d'enseignants, mais mieux payés et mieux valorisés.
Sous la précédente mandature, le taux d'accès au baccalauréat a dépassé 70 % pour la première fois dans l'histoire. Ce succès a été obtenu car nous n'avons pas eu peur de réformer le lycée et plus particulièrement la voie professionnelle.
Sous la précédente mandature, il n'a plus été toléré que les parents d'élèves et leurs enfants soient pris en otage par les syndicats à chaque conflit social. A été ainsi institué le service minimum d'accueil, qui a pacifié les rapports entre les parents et l'école.
Sous la précédente mandature, la guerre à l'absentéisme scolaire a été déclarée, avec le choix de responsabiliser les parents. Aux parents démissionnaires, l'État ne verserait plus d'allocations familiales.