Intervention de Joël Giraud

Réunion du 4 juin 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

On ne peut que se réjouir du choix du tribunal en faveur de votre plan de redressement à l'ambition à la fois sociale et économique, ainsi que de l'engagement de l'État et de la région Lorraine. L'enjeu est de taille : votre réussite apportera la démonstration que le déclin de l'industrie française n'est pas une fatalité. Au demeurant, le nombre d'offres déposées au tribunal témoigne de la qualité de cet outil industriel français.

D'aucuns parlent d'une reprise française déguisée, dans la mesure où ce sont deux fonds de retournement anglo-saxons, DK et Warwick, qui apportent la majeure partie du financement. Que sait-on des intentions de ces fonds dans le montage financier ?

De nombreux salariés s'inquiètent du maintien de leur régime de retraite complémentaire IRUS. Pouvez-vous les rassurer ?

Dans le passé, les concessions hydrauliques du groupe ont fait l'objet d'appels d'offres et de propositions de reprise, notamment de la part du Suisse BKV. L'État a mis son veto au transfert des concessions, mais celles-ci ont continué à intéresser les investisseurs étrangers. Nous avons été particulièrement sensibles aux conclusions de l'excellent rapport de nos collègues Marie-Noëlle Battistel et Éric Straumann, mettant en garde contre la mise en concurrence de ce secteur capital pour la production d'énergie et la vitalité des territoires. Quelles sont vos intentions s'agissant des concessions hydrauliques du groupe – je pense au Cheylas que vous vous êtes engagés à sauvegarder ?

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