Je salue à mon tour un texte simple, gouverné par une logique de justice et d'équité. Sans oublier l'intérêt supérieur de l'enfant, lequel commande que celui-ci grandisse au sein de sa famille dès lors que ses parents ne sont pas défaillants, la proposition de loi a le mérite de rappeler les familles à leurs responsabilités, par un levier financier qui fait partie de l'arsenal dont nous pouvons légitimement user.
Plusieurs de nos collègues ont contesté l'automaticité de la mesure. L'objection me paraît dangereuse : en toute cohérence, ne conduit-elle pas à remettre en cause l'automaticité de l'attribution des allocations elles-mêmes, dues dès lors qu'une famille a des enfants à charge ? Pour ma part, n'ayant pas l'intention de contester l'automaticité de l'attribution, je ne vois aucun inconvénient à l'automaticité de la suppression