Cet amendement traite d'une vraie question, celle des moyens dont les conseils généraux se dotent pour effectuer un suivi de la gestion de leur budget par les familles. Il serait possible de dégager d'importantes économies grâce au raccourcissement de la durée des placements, mais cela exigerait d'améliorer l'accompagnement des familles. Celui-ci peut prendre la forme de la mesure judiciaire d'aide à la gestion du budget familial, telle que prévue par l'article 375-9-1 du code civil, mais, précisément, dans la mesure où il se borne à rappeler une prérogative déjà reconnue par la loi au juge – et même si celui-ci devrait être incité à en user plus souvent –, cet amendement ne s'apparente-t-il pas à un cavalier ?
Le texte vise à faire faire des économies aux conseils généraux, mais encore faudrait-il que ceux-ci aient d'abord les moyens d'organiser ce suivi des budgets familiaux !