Ma question, monsieur le ministre, porte sur un sujet évoqué depuis de nombreuses années, celui des auxiliaires de vie scolaire.
Nous sommes tous d'accord pour constater les difficultés rencontrées par les familles. Même budgétés, certains postes ne sont pas forcément pourvus, car il n'y a pas de candidats pour des postes précaires et incertains. C'est notamment le cas dans mon département. Par ailleurs, un autre problème se pose, pour l'enfant : les contrats peuvent s'arrêter en pleine période scolaire.
Ce sont de vrais problèmes. Précédemment, nous n'avons pas trouvé de solutions ; je le dis, et je le regrette. Il ne s'agit pas, à mon avis, de questions de basse politique politicienne, il s'agit de répondre à l'attente des familles. La loi date de 2005. Nous sommes en 2012. Pour ma part, je suis tout à fait prêt à vous soutenir dans les démarches qui permettraient effectivement, de manière pragmatique, de répondre à l'attente des familles. Il s'agirait de faire en sorte que la durée des contrats couvre bien toute l'année scolaire, et non pas seulement les six mois trop souvent retenus par les académies.
Peut-être faudrait-il aussi, sans forcément offrir tout de suite un métier, proposer une situation plus pérenne et plus lisible. Je me souviens du statut des maîtres-auxiliaires, que nous avons par ailleurs combattu ; au moins étions-nous assurés, c'était le mérite de ce statut, que l'enseignant était bien recruté pour toute l'année scolaire, et qu'au bout d'un certain temps il pouvait être titularisé. Il ne restait donc pas, pour une durée indéterminée, dans une situation de précarité.
Je n'énonce que des pistes, je n'ai pas de solution. En tout cas, nous pouvons a priori nous faire confiance pour chercher ensemble des solutions pérennes.