On fait comme si elle devait être reconstruite à l'identique, en sachant qu'elle ne le sera vraisemblablement pas. Des trois méthodes que nous avons présentées dans le précédent rapport, ce mode de calcul semble le plus proche de la réalité. Il est très difficile de prendre en compte des investissements qui, sur le plan comptable, sont très largement amortis, et dont la durée de vie est incertaine.
Entre 2010 et 2013, le coût de production passe de 49,6 à 59,80 euros par MWh, soit une augmentation de 21 % en euros courants et de 16 % en euros constants. Le coût total augmente ainsi de 20,2 à 24,1 milliards, pour une production qui diminue de 407,9 à 403,7 térawattheures (TWh). Celle-ci n'est pas constante, puisqu'elle dépend du taux de disponibilité des centrales. Les coûts augmentant de 19 %, alors que la production baisse de 1 %, le ratio coûtproduction augmente.