Nous ne disposons d'aucune donnée technique indiquant qu'il pourrait varier. On constate cependant qu'il est remonté, du fait de la forte augmentation des investissements de maintenance, qui étaient très bas au début des années 2000.
Reste à savoir quelle forme de disponibilité on vise. Le taux de disponibilité de nos centrales semble inférieur à celui des autres pays qui, selon un expert belge, se situe normalement entre 90 % et 92 %. Mais la priorité d'EDF est moins d'atteindre un taux moyen de 90 %, que d'élever le taux au plus haut quand on a le plus besoin d'électricité, c'est-à-dire en hiver. Il n'est donc pas facile d'établir des comparaisons, d'autant que la France est le seul pays à disposer d'une telle proportion d'électricité nucléaire. La Cour constate seulement que le taux évolue peu. La variation de 1 % que j'ai mentionnée correspond peut-être uniquement au rythme d'arrêt dû à la maintenance.