Intervention de Thierry Hesse

Réunion du 5 juin 2014 à 10h30
Mission d'information sur la candidature de la france à l'exposition universelle de 2025

Thierry Hesse, commissaire général du Mondial de l'automobile :

Pour moi, le salon commence à l'entrée du premier visiteur. Les deux journées réservées à la presse, si importantes pour les constructeurs, notamment avec les conférences de presse des présidents, ne sont que du « rodage ». Tout démarrera pour moi lorsque je donnerai le signal de l'ouverture, le samedi 4 octobre à dix heures, et que le premier visiteur entrera en courant, pour être sûr d'arriver le premier sur un stand.

Les choses ont beaucoup changé grâce à internet, avec une croissance très importante des achats de billets en ligne, dont le nombre atteint désormais plusieurs centaines de milliers. Les visiteurs ne font donc plus la queue aux caisses. L'autre avantage est que cela permet de freiner la vente à la sauvette, qui est une plaie dans la plupart des manifestations culturelles, sportives ou professionnelles – parfois due, d'ailleurs, à la légèreté des exposants, qui ne se rendent pas compte qu'en faisant plaisir à quelqu'un, ils jouent contre eux.

Les visiteurs ont donc bien compris l'intérêt qu'il y avait à acheter leurs billets à l'avance. Grâce au print at home ou impression du billet chez soi, les ventes en ligne vont continuer à augmenter. Cela impose de prévoir les entrées suffisantes à côté des caisses pour que les visiteurs qui ont acheté leurs billets à l'avance puissent entrer sans attendre.

Je ne sens pas plus d'impatience qu'auparavant. Certes, les Français sont moins patients que les Américains, qui sont habitués à faire la queue pendant des heures, avec un système organisé. Mais je n'ai pas de crainte sur ce point, notamment grâce à internet. Il faut simplement que les visiteurs puissent acheter leur billet et réserver leur hôtel à l'avance. J'ai d'ailleurs passé un accord avec le Comité régional du tourisme (CRT) Paris Île-de-France et l'Office du tourisme de Paris pour permettre aux participants – exposants, visiteurs ou médias – de profiter des beautés de notre région avant, pendant ou après le salon. Il y a quelques années, j'avais eu l'idée de fixer les journées de presse le jeudi et le vendredi, afin de permettre aux journalistes de profiter de Paris durant le week-end.

Il n'y a donc pas de crainte à avoir. Simplement, il faut un système – non seulement général, mais aussi pour chaque pavillon dans le cas d'une exposition universelle – pour que les visiteurs ayant acheté leur billet à l'avance puissent entrer rapidement.

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