Je me souviens que François Fillon, quand il était Premier ministre, avait au cours d'une émission de radio condamné des perquisitions qui concernaient le pouvoir. Il s'était interrompu pour se reprendre, dire qu'en tant que Premier ministre, il ne pouvait pas dire cela, et retirer ses propos. Je ne sais pas si vous vous en souvenez. Je trouve que c'était là une attitude responsable. Monsieur le ministre de l'éducation nationale, je n'avais pas d'autre idée en tête en déposant cet amendement que de vous donner l'occasion, non pas de me rappeler votre travail passé, que je connais, mais simplement de reconnaître que vous avez dit une chose que vous n'auriez pas dû dire. C'est d'autant plus vrai qu'en tant que ministre de l'éducation vous êtes un repère, un modèle, et que vous voulez refonder l'école, noble ambition que nous soutenons tous. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
(L'amendement n° 280 n'est pas adopté.)